En mai-juin, par temps chaud et humide, il est fréquent de trouver des pucerons sur les plantes. Si vous n’intervenez pas, vous risquez de voir les tiges et les feuilles de ces plantes entièrement envahies de ces petits insectes. Comment lutter contre les pucerons et, mieux encore, comment les prévenir au maximum ? En suivant nos conseils !
En général, les plantes saines sont moins susceptibles d’être infestées par les pucerons que les plantes affaiblies pour avoir été installées dans un endroit qui ne leur convient pas, par exemple. La présence de pucerons, qui sucent la sève des feuilles et des tiges, les fragilisent encore plus : leur croissance est dès lors compromise et elles sont sensibles aux infections virales.
Les roses sont souvent la proie des pucerons également, tout comme les dahlias, le seringat et le pommier. En été, les pucerons sont abondants sur les capucines. Cette plante à la joyeuse floraison estivale produit des fleurs, des feuilles et des graines comestibles et attire toutes sortes d’insectes utiles. Et comme elle est irrésistible pour les pucerons, ceux-ci négligent d’autres plantes. En revanche, les pucerons détestent l’odeur typique des œillets d’Inde qui, pour cette raison, étaient autrefois souvent plantés dans les potagers.
Dans un jardin à l’équilibre naturel, une infestation de pucerons sera peu probable. Ceux-ci figurent au menu de bon nombre d’insectes utiles comme les perce-oreilles, les syrphes et les coccinelles. Ainsi, une coccinelle mange environ 80 pucerons par jour, et les larves de coccinelles en dévorent encore bien davantage ! Nombre d’oiseaux se régalent également des pucerons. Il s’agit donc d’attirer un maximum de ces ennemis naturels au jardin. Comment y parvenir ? Accueillez au jardin une plantation variée faite de fleurs, d’arbustes et aussi, si possible, d’un ou de plusieurs arbres. Veillez à ce qu’il y ait dans votre jardin des plantes fleuries du début du printemps à la fin de l’automne. Ne retirez pas les feuilles tombées dans les massifs en automne, et évitez de “nettoyer” les vivaces en hiver : leurs tiges mortes sont un lieu d’hivernage de choix pour toute une série d’insectes utiles.
On ne peut pas tout contrôler, et cela vaut aussi pour les pucerons. Ils peuvent se reproduire à une vitesse fulgurante, surtout pendant les journées chaudes et humides de mai et de juin. À cette période, vérifiez donc régulièrement si vos plantes ne sont pas envahies par ces petits insectes, généralement de couleur verte ou noire. N’oubliez pas d’inspecter aussi le revers des feuilles. En vous y prenant à temps, vous pouvez combattre les pucerons très simplement en les écrasant entre le pouce et l’index. Une corvée peu agréable, certes, mais efficace, à faire de préférence avec de bons gants de jardinage !
En cas de véritable infestation de pucerons, d’autres mesures s’imposent. Saviez-vous qu’il existe plusieurs remèdes maison pour les combattre ? Les essayer, c’est les adopter.
Si vous souhaitez d’emblée vous y prendre de manière rigoureuse, recourez à l’un des produits disponibles. Avec l’insecticide universel KB, vous obtiendrez des résultats après seulement 24 heures. Il est également efficace contre d’autres insectes indésirables, tels que les coléoptères, les mouches à fruits blanches, les chenilles et les thrips. Si vous préférez un pesticide contenant uniquement des ingrédients naturels, optez pour l’insecticide Compo Bio, à base de pyréthrines, extrait naturel d’une variété de chrysanthèmes. Il agit non seulement contre les pucerons, mais aussi contre d’autres insectes suceurs et piqueurs tels que les punaises, les thrips et les cécidomyies. Utilisez toujours les pesticides en toute sécurité et lisez attentivement le mode d’emploi au préalable.
Utilisez toujours les pesticides en toute sécurité et lisez attentivement le mode d'emploi au préalable.